Ministère de la Santé et des Services sociaux
Information pour les professionnels de la santé
Statistiques de santé et de bien être selon le sexe - Tout le Québec
Taux de mortalité par maladies cardiovasculaires
Évolution du taux ajusté1 de mortalité (pour 100 000) par cardiopathie ischémique2, selon le sexe, Québec, 1985-1987 à 2010-20123
Années |
Femmes |
Hommes |
Total |
Nouvelle classification |
---|---|---|---|---|
1985-1987 |
198,8 |
385 |
278,8 |
|
1988-1990 |
181,4 |
343,6 |
250,6 |
|
1991-1993 |
166,0 |
306,2 |
225,8 |
|
1994-1996 |
157,3 |
278,9 |
209,3 |
|
1997-1999 |
141,7 |
255,4 |
190,1 |
|
2001-2003 |
111,5 |
191,7 |
146,5 |
|
2004-2006 |
94,3 |
158,1 |
122,7 |
|
2007-2009 |
82,9 |
139,2 |
108,3 |
|
2010-2012 |
71,9 |
118,3 |
93,0 |
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Source : Fichier des décès et Estimations et projections démographique, ministère de la Santé et des Services sociaux
Tiré du rapport de l’onglet Plan commun de surveillance produit par l'Infocentre de santé publique à l'Institut national de santé publique du Québec, le 12 juillet 2016. Mise à jour de l’indicateur le 6 juillet 2016.
1. Taux ajusté selon la structure par âge, sexes réunis, de la population de l'ensemble du Québec en 2011.
2. Cardiopathie ischémique: terme générique regroupant tous les troubles et maladies cardiaques consécutifs à un arrêt ou à une réduction de l'irrigation sanguine du cœur, quel qu'en soit le mécanisme, mais généralement liés à l'athérosclérose coronarienne.
3. Depuis 2000, le Québec applique une nouvelle classification des causes de décès (avec le passage de la classification CIM-9 à la classification CIM-10). Ce changement de classification entraîne une brisure dans la comparaison des causes de décès de 1999 à 2001, laquelle est représentée sur les lignes du graphique.
Faits saillants
De 1985-1987 à 1997-1999, au Québec, le taux ajusté de mortalité par cardiopathie ischémique a diminué du tiers, passant de 278,8 décès à 191,1 décès pour 100 000 personnes. Cette diminution s’est poursuivie de 2001-2003 à 2010-2012, alors que le taux ajusté de mortalité par cardiopathie ischémique a diminué une nouvelle fois du tiers, passant de 146,5 décès à 93 décès pour 100 000 personnes.
Femmes
- De 1985-1987 à 1997-1999, le taux ajusté de mortalité par cardiopathie ischémique chez les femmes montre une diminution de 57,1 décès pour 100 000 femmes. De 2001-2003 à 2010-2012, la diminution a été de 39,6 décès pour 100 000 femmes, le taux ajusté de mortalité étant passé de 111,5 à 71,9 décès pour 100 000 femmes.
- Durant toute la période de référence, les femmes affichent un taux ajusté de mortalité par cardiopathie ischémique plus faible que celui des hommes.
- En 2010-2012, ce taux est de 71,9 chez les femmes comparativement à 118,3 chez les hommes.
- L’écart entre les femmes et les hommes diminue tout au long de la période allant de 1985-1987 à 2010-2012.
Hommes
- De 1985-1987 à 1997-1999, le taux ajusté de mortalité par cardiopathie ischémique a connu une diminution d’environ le tiers chez les hommes. Cette diminution s’est poursuivie de 2001-2003 à 2010-2012, ce taux de mortalité diminuant de plus du tiers (passant de 191,7 à 118,3 décès pour 100 000 hommes).
- De 1985-1987 à 2010-2012, les hommes ont présenté un taux ajusté de mortalité par cardiopathie ischémique de 1,9 à 1,6 fois supérieur à celui des femmes. En 2010-2012, ce taux était de 118,3 chez les hommes comparativement à 71,9 chez les femmes.
- L’écart entre les femmes et les hommes diminue tout au long de la période allant de 1985-1987 à 2010-2012.
Évolution du taux ajusté4 de mortalité (pour 100 000) par maladies cérébrovasculaires, selon le sexe, Québec, 1985-1987 à 2010-20125
Années |
Femmes |
Hommes |
Total |
Nouvelle classification |
---|---|---|---|---|
1985-1987 |
79,0 |
87,6 |
82,9 |
|
1988-1990 |
69,3 |
79,8 |
73,9 |
|
1991-1993 |
63,3 |
73,4 |
67,6 |
|
1994-1996 |
60,6 |
68,8 |
64,2 |
|
1997-1999 |
56,7 |
62,6 |
59,4 |
|
2001-2003 |
46,0 |
50,4 |
48,0 |
|
2004-2006 |
39,3 |
40,8 |
40,3 |
|
2007-2009 |
37,1 |
36,6 |
37,1 |
|
2010-2012 |
33,6 |
33,4 |
33,7 |
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Source : Fichier des décès et Estimations et projections démographique, ministère de la Santé et des Services sociaux
Tiré du rapport de l’onglet Plan commun de surveillance produit par l'Infocentre de santé publique à l'Institut national de santé publique du Québec, le 12 juillet 2016. Mise à jour de l’indicateur le 6 juillet 2016.
4. Taux ajusté selon la structure par âge, sexes réunis, de la population de l'ensemble du Québec en 2011.
5. Depuis 2000, le Québec applique une nouvelle classification des causes de décès. Ce changement de classification entraîne une brisure dans la comparaison des causes de décès de 1999 à 2001, laquelle est représentée sur les lignes du graphique.
Faits saillants
Au Québec, dans l’ensemble de la population, le taux ajusté de mortalité par maladies cérébrovasculaires a diminué de près du quart entre 1985-1987 et 1997-1999. Cette diminution s’est poursuivie de 2001-2001 à 2010-2012, passant de 48 à 33,7 décès pour 100 000 personnes.
Femmes
- De 1985-1987 à 1997-1999, le taux ajusté de mortalité par maladies cérébrovasculaires chez les femmes a diminué d’environ le quart, passant de 79,0 décès à 56,7 décès pour 100 000 femmes. De 2001-2003 à 2010-2012, le taux ajusté de mortalité a diminué de 46 à 33,6 décès pour 100 000 femmes.
- Les femmes ont affiché un taux ajusté de mortalité par maladies cérébrovasculaires plus faible que celui des hommes jusqu’en 2006. Par contre, pour les années 2007-2009 et 2010-2012, le taux pour les femmes est légèrement supérieur à celui des hommes.
- Toutefois, depuis le début des années 1990, on remarque une diminution de l’écart entre les sexes, lequel est passé de 10,5 en 1988-1990 à 0,2 en 2010-2012.
Hommes
- De 1985-1987 à 1997-1999, le taux ajusté de mortalité par maladies cérébrovasculaires chez les hommes a diminué d’environ le quart, passant de 87,6 décès à 62,6 décès pour 100 000 hommes. Cette diminution s’est légèrement accélérée entre 2001-2003 et 2010-2012, passant de 50,4 à 33,4 décès pour 100 000 hommes.
- Cette diminution a été plus marquée dans les années 2004-2006.
- De 1985-1987 jusqu’en 2006, ce taux est plus élevé chez les hommes que chez les femmes. Par contre, pour les années 2007-2009 et 2010‑2012, le taux pour les hommes est légèrement inférieur à celui des femmes.
- Depuis le début des années 1990, on remarque une diminution de l’écart entre les sexes, lequel est passé de 10,5 en 1988-1990 à 0,2 en 2010‑2012.
Dernière mise à jour : 19 février 2018, 16:40