Accueil et inscription

Ouverture et mot de bienvenue

• Karina Lehoux, animatrice et journaliste

La mise en œuvre du Plan d’action en santé mentale 2015-2020 – Faire ensemble et autrement

• D^r André Delorme, directeur, Direction de la santé mentale, ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS)

Pause réseautage

Faire autrement quand la justice rencontre la maladie mentale

• Richard Breton, patient partenaire
• D^re Kim Bédard-Charette, psychiatre, unité d’expertise, chef du Département de psychiatrie, Institut Philippe-Pinel

Description de l'activité :
À partir de l’expérience de Monsieur Richard Breton, patient partenaire de l’Institut Philippe-Pinel, nous aborderons différentes facettes de la double stigmatisation vécue par les personnes qui souffrent de maladie mentale et qui sont aux prises avec des comportements violents. Nous discuterons également de la place des proches dans le processus d’évaluation psychiatrique à visée médicolégale et du recours à la judiciarisation comme porte d’entrée pour avoir accès à des soins psychiatriques. Enfin, nous explorerons les avenues possibles dans l’établissement d’une réelle alliance thérapeutique avec une clientèle ayant des contraintes judiciaires.

Lancement de la brochure Comprendre un premier épisode de psychose… pour mieux agir

• Francine Dubé, directrice générale, Société québécoise de la schizophrénie (SQS)

Dîner

Formation

Les étiquettes vont sur les pots! Formation sur la lutte contre la stigmatisation dans le réseau de la santé et des services sociaux

Il s’agit de la même formation que celle offerte au programme du 
3 mai 2016, de 13 h 30 à 16 h 30. Le nombre d’inscriptions pour cette activité est limité.

• Esther Samson, chargée de projet au Groupe provincial sur la stigmatisation et la discrimination en santé mentale (GPS-SM), Association québécoise pour la réadaptation psychosociale (AQRP)
• Richard Langlois, agent de liaison à l'AGIR en santé mentale, membre du GPS-SM, auteur et conférencier
• Laurence Caron, agent de formation et chargé de projet au GPS-SM
• Maude Maurice-Philippon, psychoéducatrice, Institut Philippe-Pinel, membre du GPS-SM

Description de l'activité :
Le réseau de la santé et des services sociaux, ciblé dans le dernier PASM en tant que secteur prioritaire où des initiatives de lutte contre la stigmatisation doivent être réalisées, est au cœur de cette nouvelle formation offerte par le Groupe provincial sur la stigmatisation et la discrimination en santé mentale (GPS-SM). Les gestionnaires et les intervenants du réseau sont invités à mieux comprendre ce qu’est la stigmatisation et à prendre conscience des différentes formes qu’elle peut prendre dans leur pratique et dans leur milieu. Vidéos témoignages, études de cas, présentation d’études et d’initiatives sur le sujet, jumelés à des réflexions en sous-groupes, sont au menu et permettront aux participants de s’outiller pour contrer la stigmatisation dans leur milieu.

Atelier A1

Des outils pour soutenir et inspirer nos organisations dans leur démarche vers des soins et des services axés sur le rétablissement

• Michel Gilbert, coordonnateur du CNESM et codirecteur du projet CERRIS-CNESM
• Diane Harvey, directrice générale, Association québécoise pour la réadaptation psychosociale (AQRP)
• Marie Gagné, formatrice de l’AQRP et personne vivant avec un problème de santé mentale
• Catherine Briand, Ph. D., professeure, chercheuse et codirectrice du projet CERRIS-CNESM, Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal (CRIUSMM), Université de Montréal
• Hélène Provencher, Ph. D., professeure et chercheuse, Université Laval

Description de l'activité :
Favoriser le rétablissement de la personne exige que l’organisation des soins et des services amorce aussi un virage au regard des valeurs et des principes du rétablissement. Quels sont les principes, les valeurs et les pratiques qui soutiennent le rétablissement des personnes? Comment peut-on les actualiser dans nos organisations?

À partir de savoirs, d’expériences et de travaux issus de la recherche, différents outils et initiatives seront présentés pour soutenir et inspirer les interventions individuelles et organisationnelles des participants, dont ceux issus des travaux sur le MOSOR (modèle d’organisation des services orientés vers le rétablissement) ainsi que ceux issus du projet du Centre d'études sur la réadaptation, le rétablissement et l’insertion sociale et du Centre national d’excellence en santé mentale (CERRIS-CNESM) en soutien à l’application des connaissances et à l’implantation des meilleures pratiques. Ces outils permettront aux participants d’amorcer ensemble une démarche d’amélioration continue. Une période d’échanges avec l’auditoire suivra.

Atelier B1

Soutien aux membres de l’entourage : l’efficacité des partenariats entre le milieu communautaire et le réseau public

La référence systématique des membres de l’entourage : un mécanisme qui a fait ses preuves

• Diane Breault, directrice générale, Éclusier du Haut-Richelieu
• Nathalie Croteau, intervenante famille, Éclusier du Haut-Richelieu
• Karine Egglefield, psychoéducatrice, programme PEP, CISSS de la Montérégie-Centre

Description de l'activité :
Regard sur le modèle de travail établi entre l’équipe de premier épisode psychotique du CISSS de la Montérégie-Centre et l’organisme communautaire l’Éclusier du Haut-Richelieu. La référence systématique vers les associations de familles est un moyen indispensable de soutenir les membres de l’entourage dans leurs statuts de client, d’accompagnateur et de partenaire (modèle CAP), en concordance avec les objectifs du PASM 2015-2020 : évolution d’un partenariat « gagnant-gagnant » et pistes de développement.

Un service pair aidant famille à l’IUSMM : un accueil inconditionnel disponible!

• Francine Dubé, directrice générale, SQS
• Diane Riendeau, pair aidante famille
• Coordonnateur, unités PEP et Urgence, CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de Montréal

Description de l'activité :
Le service pair aidant famille a été mis sur pied à l’intention de ces familles, afin d’offrir un espace de dialogue, de soutien et de partage. Fondée sur les besoins des familles à leur arrivée à l’hôpital, cette approche innovante, pilotée par la Société québécoise de la schizophrénie (SQS), a été documentée par des chercheurs du Centre d'études sur la réadaptation, le rétablissement et l’insertion sociale (CERRIS). Les participants assisteront à la présentation des modèles opérationnel et théorique, des données quantitatives et qualitatives de l’expérience-pilote ainsi que des défis, notamment ceux que pose un changement de « culture de soins » concernant le soutien aux familles.

Atelier C1

L’action communautaire – Contributions à la réalisation du PASM 2015-2020

• Charles Rice, président, le Réseau communautaire en santé mentale COSME
• Cynthia Tardif, vice-présidente, COSME
• Claude Saint-Georges, bénévole, COSME

Description de l'activité :
Quelles sont les opportunités pour le milieu communautaire? Pourquoi l’action spécifique du communautaire est-elle nécessaire dans une approche axée sur le rétablissement et la pleine citoyenneté? Sur quelles bases peut-on établir un partenariat dans le respect des différences et des particularités de chacun? Quelles sont ces différences et ces particularités qu’il faut reconnaître et respecter? Écho d’une démarche provinciale impliquant neuf régions du Québec.

Pause réseautage

Atelier D1

Mettre à profit le savoir expérientiel pour améliorer l’intégration de la santé mentale et de la santé physique en première ligne – À quand des pairs aidants en santé physique?

• Jean-François Pelletier, professeur et chercheur
• Annie Bossé, pair aidante
• Richard Breton, patient auxiliaire

Description de l'activité :
Les problèmes de santé mentale ont une incidence sur l’espérance et la qualité de vie. Par exemple, l’espérance de vie des personnes qui souffrent de troubles mentaux graves tels que la schizophrénie est moindre de 20 ans, et même parfois plus selon ce que rapportent certaines recherches. Bien que ce fossé soit connu depuis les années 1930, il n’a cessé de s’accroître au cours des dernières décennies.

Les problèmes de communication entre le patient et le médecin font partie des difficultés rencontrées, que des outils d’aide à la communication peuvent aplanir. Afin de sensibiliser les patients et les professionnels de la santé à cette réalité, le Guide interactif pour l’entretien médical (GIEM) a été élaboré et testé par des patients auxiliaires de recherche et d’enseignement.

La première partie de l’atelier s’attardera aux résultats de l’expérimentation du GIEM auprès des patients et des médecins participants. La deuxième partie prendra la forme d’un échange structuré avec l’auditoire. Comment peut-on éliminer le silo historique entre la santé mentale et la santé physique, dans une réelle perspective de santé globale? Y aurait-il lieu d’envisager que des pairs aidants soient « déployés » dans le réseau de la santé physique afin de faciliter la complémentarité et la continuité des parcours de soins et de services?

Atelier E1

S'engager dans sa municipalité

Le rapprochement Police-Santé dans Hochelaga-Maisonneuve

• Sergent Claude Lizotte, conseiller/superviseur du module d'action par projet, Service de police de la Ville de Montréal
• Adam Mongodin, coordonnateur territorial de santé publique, CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal

Description de l'activité :
À la suite d’une vague de décès par surdose et de crises dans l'espace public, le CIUSSS de l'Est-de-l'Île-de-Montréal et le poste de quartier 23 du Service de police de la Ville de Montréal s'associent dans une démarche d'ouverture, de rapprochement et de collaborations systémiques pour améliorer les actions de prévention de la détérioration de l'état de santé globale et des crises auprès des personnes en situation d'itinérance et vivant du travail du sexe.

Un remède à la mixité des diagnostics : la mixité sociale!

• Lydia Trahan, directrice de Pech-Sherpa
• Benoît Côté, directeur général de Pech

Description de l'activité :
Depuis trois ans, plusieurs milliers de personnes ont participé aux formations et aux activités offertes par Pech-Sherpa et son Espace galerie Sherpa : musique, yoga, rétablissement, théâtre, écriture, philosophie, massages, lancements, expositions. Pech-Sherpa cherche à valoriser la participation sociale des personnes tout en soutenant leur parcours d’émancipation dans un véritable contexte de mixité sociale soutenue par la Municipalité. Il fournit aux personnes qui vivent ou qui ont vécu avec des problèmes multiples, des occasions d’améliorer leur mieux-être sur le plan physique, émotionnel, intellectuel et spirituel. L’art social et la médiation culturelle créent du « lien », du « vivre ensemble », de la « communauté » et ces pratiques agissent vigoureusement dans le « lessivage des silos diagnostiques » et des catégorisations.

Atelier F1

Le rétablissement chez les jeunes : pensez aux amis!

• Robert Pauzé, psychologue, professeur titulaire à l’École de service social de l’Université Laval
• D^re Nathalie Gingras, fondatrice en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, chef du Département de pédopsychiatrie du CIUSSS de la Capitale-Nationale, professeure titulaire à la Faculté de médecine de l’Université Laval
• Nancy Dubois, conseillère d’orientation et psychothérapeute, Centre de pédopsychiatrie du CIUSSS de la Capitale-Nationale

Description de l'activité :
Selon le PASM 2015-2020, la reconnaissance des membres de l’entourage en tant que partenaires en ce qui a trait à l’organisation, à la planification et à la prestation des services de même que pour favoriser le plein exercice de la citoyenneté des personnes atteintes de troubles mentaux est déterminante. Il faut aussi tenir compte, pour les jeunes, de l’importance des amis et de l’intégration dans le milieu scolaire.

Lors de cette présentation, nous prendrons pour exemple le problème de l’anorexie, en faisant le point sur les connaissances relatives à l’importance de la socialisation dans l’apparition des troubles alimentaires et sur le rôle joué par les amis dans la rémission. Nous traiterons également des différentes initiatives qui permettent d’impliquer les amis dans le rétablissement et de favoriser le maintien du jeune dans son milieu de vie, et ce, concernant l’ensemble des problèmes de santé mentale.

Retour sur la journée et deuxième activité nationale de lutte contre la stigmatisation

Accueil et inscription

Ouverture et mot de bienvenue

• Karina Lehoux, animatrice et journaliste

Du patient au partenaire : mode d’emploi

• Marie-Pascale Pomey, médecin spécialiste en santé publique et professeure agrégée au Département d'administration de la santé à l'École de santé publique de l'Université de Montréal

Description de l'activité :
L’implication des patients dans le système de santé et de services sociaux est incontournable. Elle peut d’ailleurs se faire dans plusieurs sphères du système de santé et de différentes façons. La présentation définira ce que l’on entend par l’engagement des patients à partir d’exemples concrets, actuellement en cours dans le réseau de la santé et des services sociaux au Québec, en santé mentale et dans d’autres domaines. Des résultats de recherche sur l’apport de ce partenariat seront aussi présentés.

Le partenariat avec les personnes utilisatrices de services et les membres de leur entourage : la perspective ministérielle

• France Laverdière, conseillère en qualité, Direction de l’éthique et de la qualité, Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS)

Description de l'activité :
On assiste à une évolution des cultures organisationnelles au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et dans son réseau au regard du partenariat avec les personnes utilisatrices et celles qui les accompagnent. Dans son Plan stratégique 2015-2020, le MSSS a fait du partenariat l’un des principes structurants dont il doit tenir compte dans ses choix et ses actions stratégiques. Les structures organisationnelles des établissements traduisent également l’importance du partenariat par la désignation d’une direction responsable de son développement dans l’ensemble des programmes. À partir d’une perspective ministérielle influencée par la recherche, quels pourraient être les leviers qui permettraient de soutenir le réseau dans la mise en œuvre d’un partenariat visant une réponse adaptée aux besoins, l’amélioration des services ainsi qu’une expérience de soins de qualité?

Pause  réseautage

Quête d’amélioration, quête de valorisation

• D^r André Delorme, directeur, Direction de la santé mentale, ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS)
• William Murray, agent de recherche, Direction de la santé mentale, MSSS
• Michel Gilbert, coordonnateur, Centre national d’excellence en santé mentale (CNESM)
• Alexandra Laliberté, MBA, directrice générale, Le Tournant
• Sylvie Brodeur, coordonnatrice clinique SIV, Le Tournant

Description de l'activité :
Le Plan d’action en santémentale (PASM) 2015-2020 met un nouvel accent sur l’amélioration de nos services au bénéfice des personnes utilisatrices. Cette amélioration passe par le développement d’une culture de la mesure, qui doit toujours s’inscrire en relation avec l’expérience de soins de la personne utilisatrice et des personnes qui l’accompagnent. Cette séance plénière expliquera la finalité de l’approche d’amélioration continue instaurée par le PASM, les outils mis à la disposition des acteurs en place afin de la soutenir ainsi que leur utilisation sur le terrain pour bonifier l’expérience de soins.

Lancement Le Fragile équilibre, une nouvelle édition

• Richard Langlois, agent de liaison à l'AGIR en santé mentale, auteur et conférencier

Dîner

Formation

Les étiquettes vont sur les pots! Formation sur la lutte contre la stigmatisation dans le réseau de la santé et des services sociaux

Il s’agit de la même formation que celle offerte au programme du 
2 mai 2016, de 13 h 30 à 16 h 30. Le nombre d’inscriptions pour cette activité est limité.

• Esther Samson, chargée de projet au Groupe provincial sur la stigmatisation et la discrimination en santé mentale (GPS-SM), Association québécoise pour la réadaptation psychosociale (AQRP)
• Richard Langlois, agent de liaison à l'AGIR en santé mentale, membre du GPS-SM, auteur et conférencier
• Laurence Caron, agent de formation et chargé de projet au GPS-SM
• Maude Maurice-Philippon, psychoéducatrice, Institut Philippe-Pinel, membre du GPS-SM

Description de l'activité :
Le réseau de la santé et des services sociaux, ciblé dans le dernier PASM en tant que secteur prioritaire où des initiatives de lutte contre la stigmatisation doivent être réalisées, est au cœur de cette nouvelle formation offerte par le Groupe provincial sur la stigmatisation et la discrimination en santé mentale (GPS-SM). Les gestionnaires et les intervenants du réseau sont invités à mieux comprendre ce qu’est la stigmatisation et à prendre conscience des différentes formes qu’elle peut prendre dans leur pratique et dans leur milieu. Vidéos témoignages, études de cas, présentation d’études et d’initiatives sur le sujet, jumelés à des réflexions en sous-groupes, sont au menu et permettront aux participants de s’outiller pour contrer la stigmatisation dans leur milieu.

Atelier A2

L’accessibilité des services en santé mentale : un changement de paradigme?

• Janie Houle, professeure, Université du Québec à Montréal (UQAM), chercheuse, Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal (CRIUSMM)
• Lise Renaud-Gagnon, conseillère, Centre national d’excellence en santé mentale (CNESM)
• Pierre Demers, conseiller, CNESM
• Michel Gilbert, coordonnateur, CNESM
• Annie Beaudin, paire aidante, Laboratoire de recherche Vitalité!

Description de l'activité :
L’accessibilité des services en santé mentale représente un défi important, tant pour les organisations et les médecins de famille que pour les prestataires de services. La maladie mentale se définit et s’exprime bien au-delà de la maladie sur le plan strictement médical. En effet, le contexte psychosocial et les déterminants sociaux sont des facteurs indissociables de son évolution. Le développement des pratiques cliniques dans le domaine des troubles mentaux courants nous amène à revoir nos modes d’intervention et à les adapter aux bonnes pratiques. Cette présentation a pour objectif de partager une réflexion, appuyée par la littérature, sur un changement de paradigme qui s’impose.

Atelier B2

Améliorer la santé des jeunes et mieux les soutenir dans leur transition vers l’âge adulte – Présentation d’initiatives de la région de Québec et du CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal

• D^r Félix-Antoine Bérubé, MD FRCP(C), psychiatre, cogestionnaire médical, Direction des programmes santé mentale et dépendance, CIUSSS de l'Est-de-l'Île-de-Montréal
• Amélie Felx, directrice adjointe, développement et programmes spécifiques, Direction des programmes santé mentale et dépendance, CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal
• Julie Provencher, directrice du Programme jeunesse, CIUSSS de l'Est-de-l'Île-de-Montréal
• D^re Nathalie Gingras, fondatrice en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, chef du département de pédopsychiatrie du CIUSSS de la Capitale-Nationale, professeure titulaire à la Faculté de médecine de l’Université Laval
• Marie-Josée Marois, psychologue équipe DIPP, centre de pédopsychiatrie du CIUSSS de la Capitale-Nationale

Description de l'activité :
Le PASM 2015-2020 guide les fournisseurs de services et précise qu’il est essentiel d’adapter l’offre de services destinés aux jeunes à la réalité de ces derniers et aux données scientifiques. La transition de l’adolescence à l’âge adulte correspond à un stade important du développement, et ce, particulièrement chez les jeunes qui présentent un trouble mental.

Cette présentation comprend quatre parties et s’adresse aux décideurs, aux intervenants, aux familles et aux jeunes. La première partie survole les données et les constats issus de la recherche ainsi que les modèles transitionnels. La deuxième partie décrit quelques initiatives déjà mises en œuvre ou en cours d’élaboration, notamment un mécanisme de coordination et de discussion clinique nommé la Table de transition et une clinique pour les jeunes et les jeunes adultes de 12 à 25 ans qui souffrent d’un trouble mental grave. La troisième partie présente les défis organisationnels, structurels, cliniques et humains que pose la mise en œuvre de ces initiatives. La quatrième partie aborde le sujet à partir des expériences des familles, des jeunes adultes et des intervenants du réseau.

Atelier C2

Présentation de SPOT, Clinique communautaire de santé et d’enseignement

• Annie Bérubé, infirmière clinicienne, SPOT clinique communautaire de santé et d’enseignement
• Maxime Amar, médecin et chercheur, président et membre fondateur de SPOT clinique communautaire de santé et d’enseignement
• Steves Desponts, pair aidant, SPOT clinique communautaire de santé et d’enseignement

Description de l'activité :
La Clinique SPOT s’adresse aux personnes isolées, marginalisées, à celles pour qui l’expérience de soins fut parfois non satisfaisante et qui se sont désengagées du système public, ne parvenant pas à y trouver une réponse adéquate à leurs besoins, ou ne pensant plus pouvoir rien en attendre. Les raisons de ce désengagement sont multiples, mais tiennent en grande partie au sentiment de ne pas avoir été écouté, ne pas avoir été respecté, ne pas avoir été considéré comme un citoyen à part entière.

SPOT a construit son modèle avec ces personnes désaffiliées, véritables expertes de leur situation de vie et de leurs besoins en santé, aux côtés d’acteurs de différents milieux (communautaire, universitaire, réseau public de la santé et recherche), et a fondé son approche sur la construction d’un espace d’accueil inconditionnel et de non-jugement. L’infirmière clinicienne est au cœur du modèle de soins, entourée de professionnels qui collaborent selon leur expertise (médecins, dentistes, pharmaciens, intervenants sociaux, nutritionnistes, physiothérapeutes, etc.). L’intervention dans les différents points de services de SPOT dans la communauté offre un milieu de formation unique pour les étudiants de diverses disciplines qui sont en stage à SPOT, les mettant en contact direct avec un savoir expérientiel riche, parfois dramatique et souvent surprenant, aux côtés de professionnels socialement engagés. 

Cet atelier portera sur les caractéristiques innovantes de SPOT, notamment sur son offre de services de première ligne en milieu communautaire associée à un fort mandat d’enseignement et de formation universitaire, de même que sur les défis qui entourent la pérennité d’une telle initiative.​

Pause réseautage

Atelier D2

La gestion autonome de la médication : s’informer pour faire autrement

Atelier offert par l’Association des groupes d’intervention en défense des droits en santé mentale du Québec (AGIDD-SMQ) et le Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec (RRASMQ) à partir de leurs formations respectives L’autre côté de la pilule et La gestion autonome de la médication.

Description de l'activité :
La médication se trouve au cœur de la pratique psychiatrique et de la vie des personnes qui vivent avec un problème de santé mentale. Souvent considérée comme un outil nécessaire, elle peut devenir un obstacle à retrouver un mieux-être. Comment peut-on élaborer des pratiques de santé mentale qui facilitent le travail en équipe autour de la médication, en se centrant sur l’expérience, le point de vue et les droits des personnes? Nous vous présenterons l’approche de la gestion autonome de la médication, qui englobe l’adoption d’une vision critique, de l’information sur la médication et les droits de même qu’une pratique d’intervention fondée sur l’accueil, le dialogue et la recherche d’une meilleure qualité de vie.

Atelier E2

Offre de services de groupe à court terme pour les personnes présentant un trouble de la personnalité : des ingrédients actifs à proposer pour améliorer l’accès aux services de première ligne

• Sylvain Ratel, chef de programme, coresponsable du programme des troubles relationnels, CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal
• Marc Tremblay, chef de programme, traitement de première ligne Charlesbourg et Faubourg Saint-Jean – CIUSSS de la Capitale-Nationale
• Michel Gilbert, coordonnateur, Centre national d’excellence en santé mentale (CNESM)
• Lise Laporte, directrice de recherche, programme des troubles de la personnalité, Centre universitaire de santé McGill, chercheure au Centre de recherche et d'expertise Jeunes en difficulté du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal

Description de l'activité :
Les besoins en matière de services de groupe dans les soins de proximité offerts aux personnes qui présentent un trouble de la personnalité exercent une pression importante sur l’accès à des services adaptés. Le Centre national d’excellence en santé mentale (CNESM) en est quotidiennement témoin dans ses activités de soutien. Peu de modèles d’intervention sont adaptés au contexte des soins de proximité et inscrits dans une approche de soins par étapes. L’offre actuelle de services de première ligne est souvent calquée sur des modèles d’intervention de groupe, davantage inspirés des interventions spécialisées, dites de deuxième ligne, et jugés efficaces pour répondre à des besoins plus complexes.

Élaboré à partir des connaissances des experts en la matière, l’atelier vise à inspirer les organisations de services en présentant des travaux en cours et des « ingrédients actifs » à intégrer dans une offre de services de groupe à court terme en première ligne à l’intention des personnes qui présentent un trouble de la personnalité. Des expériences et des résultats préliminaires seront partagés et feront l’objet de discussions, appuyant la pertinence, sur le plan clinique et organisationnel, de ce type d’offre de services.

Atelier F2

La collaboration interprofessionnelle en GMF : l’intégration du travailleur social

• D^r Antoine Groulx, M.D., M. Sc., FCMF, directeur, Direction de l’organisation des services de première ligne intégrés, MSSS
• D^r Philippe Lamontagne, M.D., GMF Plateau-Marquette (Estrie)
• Marisole Gagnon, travailleuse sociale au GMF Plateau-Marquette

Description de l'activité :
Le 16 novembre 2015, le Programme de financement et de soutien professionnel pour les groupes de médecine de famille (Programme GMF) est entré en vigueur. Le Programme s’appuie sur de nouvelles modalités visant l'amélioration de l'accès à un médecin de famille, notamment sur l’attribution d’un soutien professionnel additionnel (travailleurs sociaux, pharmaciens et autres professionnels de la santé). Cette collaboration interprofessionnelle permettra aux GMF d’effectuer des suivis plus complets auprès des patients inscrits en plus d’offrir des soins et des services mieux arrimés avec les autres programmes et services spécifiques des centres intégrés. La collaboration entre les médecins de famille et les travailleurs sociaux permettra d’améliorer l’accès aux soins de santé de même que les suivis des personnes souffrant de problèmes psychosociaux et de santé mentale ainsi qu’une utilisation optimale des ressources cliniques.

La première partie de cet atelier sera consacrée aux grandes orientations du nouveau Programme GMF, plus spécifiquement en ce qui concerne le soutien professionnel, suivie de la présentation d’un modèle de pratique interprofessionnelle entre un médecin de famille et un professionnel en travail social en GMF.

Retour sur la journée et mot de la fin